Des protocoles de sécurité défaillants ont conduit au décès d'un équipage de navigation au large de l'île de Wight, rapporte le MAIB

La Marine Accident Investigation Branch (MAIB) a publié son rapport d'enquête officiel sur l'accident mortel qui a coûté la vie à Elizabeth Wood, membre d'équipage de 43 ans, au large de l'île de Wight.
L'incident s'est produit le 1er octobre 2022 lorsque Wood est tombé par-dessus bord du quillard de classe Sonar de la Fondation Andrew Cassell, Sans membres, lors d'une course organisée par le Cowes Corinthian Yacht Club.
Wood a rapidement succombé à une immersion en eau froide, malgré le port d'un gilet de sauvetage bien ajusté et de vêtements appropriés. Ses coéquipiers n'ont pas pu la sortir de l'eau et, environ 15 minutes plus tard, les équipages de trois autres bateaux sont arrivés sur les lieux pour l'aider à se relever. Elle était inconsciente lorsqu'elle a repris connaissance et, malgré les efforts des secours, elle n'a pas pu être réanimée.
Le rapport du MAIB identifie plusieurs problèmes de sécurité critiques. Bien que Wood ait été correctement équipée, elle n'a pas pu participer à sa propre récupération. L'enquête a révélé que la Fondation Andrew Cassell ne disposait d'aucune méthode de récupération efficace pour de tels incidents. Les évaluations des risques étaient incomplètes, les embarcations de sécurité n'avaient pas été déployées et l'équipage manquait de formation pour la récupération d'une personne tombée à la mer.
La Fondation Andrew Cassell, qui permet aux marins handicapés de courir aux côtés d'équipages non handicapés dans un environnement inclusif, s'est avérée ne pas disposer de protocoles de sécurité suffisants pour la récupération d'une personne dans l'eau.
Andrew Moll, inspecteur en chef de la MAIB, commente : « Toute activité nautique comporte un risque de chute à l'eau. Il est important que les capitaines et les organisateurs d'événements procèdent à une évaluation appropriée afin de déterminer le niveau d'assistance requis, notamment en termes d'équipement, de personnel ou d'embarcation de soutien, pour assurer la récupération rapide d'une personne à l'eau. De plus, les équipages des navires doivent être entraînés à la récupération de personnes à l'eau et connaître leur équipement de sauvetage. »
Tous les événements ou sorties ne nécessitent pas un équipement sur mesure, mais cela peut s'avérer nécessaire, notamment lorsque l'on navigue avec des personnes dont la capacité à se relever peut être altérée. Tous les skippers doivent réfléchir à la manière dont eux et leur équipage pourront récupérer rapidement une personne inconsciente et s'assurer de s'entraîner minutieusement à une telle éventualité.
Le rapport formule deux recommandations clés en matière de sécurité. Premièrement, l'Agence des garde-côtes maritimes (MCA) devrait revoir la définition de « navire de plaisance » afin d'exclure les navires exploités par des associations caritatives ou des organisations transportant des passagers vulnérables. Deuxièmement, les autorités locales sont encouragées à examiner et à superviser les activités caritatives maritimes sur leur territoire.
MIN rend régulièrement compte des conclusions du MAIB en matière d'accidents maritimes. Plus de détails sur le Sans membres Les accidents sont disponibles en lecture et en téléchargement en ligne.
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