Un aventurier français de 75 ans porté disparu après avoir tenté de ramer sur l'Atlantique

Un Français de 75 ans tentant de traverser l'Atlantique à la rame "pour rire de la vieillesse" est porté disparu, on le craint mort.

Les garde-côtes portugais ont retrouvé vendredi le bateau chaviré de Jean-Jacques Savin au large de l'archipel des Açores.

Le corps de l'aventurier français tentant de traverser l'Atlantique à la rame n'a pas été retrouvé, a annoncé dimanche la marine portugaise, visant à dissiper la confusion après que l'équipe de soutien de Savin a annoncé que son corps avait été retrouvé.

"Les recherches se sont terminées en fin de journée hier (samedi) sans qu'il soit possible de retrouver la victime", indique un communiqué de la marine, selon France 24 (https://www.france24.com/en/france/ 20220123-aventurier-francais-75-meurt-en-tentant-de-ramener-en-solo-outre-atlantique).

"L'un des navires marchands a récupéré un sac étanche contenant les documents d'identification du navigateur."

La marine a également déclaré qu'un "avertissement" restait en vigueur pour que les navires naviguant dans la région soient conscients de la possibilité d'apercevoir le naufragé.

Interrogé par l'AFP, un porte-parole de la marine a déclaré que lors de l'opération de sauvetage, l'équipe avait eu "de fortes raisons de croire qu'un corps pouvait se trouver à l'intérieur" de la cabine du navire de Savin, le Audacieux.

Le triathlète est parti de la pointe sud du Portugal continental le 1er janvier. Il avait auparavant traversé l'Atlantique seul dans un tonneau construit sur mesure en 2019, un voyage de 127 jours.

Savin espérait atteindre les Caraïbes dans un bateau à rames de huit mètres de long et 1.7 mètre de large, avec une station d'aviron en son centre, selon le The Guardian.

Peu de temps après son départ le 1er janvier, des conditions de vent défavorables avaient contraint Savin à prolonger son voyage de 900 km (550 miles).

Mercredi, il a signalé "une forte houle et … du vent" sur Facebook, affirmant qu'il avait été contraint de passer d'un dessalinisateur d'eau électrique à un de secours actionné à la main.

"Cela me coûte de l'énergie physique", écrit-il. Mais "soyez assuré que je ne suis pas en danger".

Image principale avec l'aimable autorisation de la marine portugaise.

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