Energy Observer à Londres pour la grande finale de sa tournée nord-européenne

LONDRES, ANGLETERRE – 04 OCTOBRE : L'avenir des solutions d'énergie renouvelable navigue à Londres L'Energy Observer, le premier navire à hydrogène au monde, à Londres pour sa 47e escale, la finale en 2019 dans le cadre de son tour du monde de 6 ans. Le navire, nommé ambassadeur de France pour les 17 objectifs de développement durable de l'ONU, restera à Londres pendant 10 jours à St. Katherine's Pier. L'exposition aux quais de St. Katherine, ouverte au public, présente l'avenir des solutions énergétiques mixtes proposées par l'incroyable navire. le 4 octobre 2019 à Londres, en Angleterre. (Photo de Lloyd Images/Energy Observer)

  • Energy Observer, le premier bateau à hydrogène à faire le tour du monde et le premier ambassadeur français des Objectifs de Développement Durable
  • Londres, 47e étape emblématique du tour du monde Energy Observer
  • Le bateau sera amarré du 5 au 13 octobre 2019 à St. Katherine Docks, sous le célèbre Tower Bridge de Londres
  • Une exposition est mise en place et accessible à tous pour découvrir le bateau et son Odyssée pour l'avenir

Après avoir parcouru 18,000 2017 milles nautiques depuis son départ de Saint-Malo en 2019, Energy Observer a rejoint Londres pour la dernière étape de sa tournée XNUMX en Europe du Nord. Ce laboratoire flottant, annonciateur des systèmes énergétiques de demain, est amarré sous Tower Bridge. Il est accompagné de son exposition itinérante, qui se trouve à St. Katharine Docks et est accessible gratuitement au grand public.

Energy Observer est le premier navire à hydrogène au monde à être autonome en énergie. Ceci électriquement propelLe navire du futur dirigé fonctionne grâce à un mélange d’énergies renouvelables (solaire, éolien, hydrogénération) et à un système qui produit de l’hydrogène sans carbone à partir de l’eau de mer. Il n’y a aucune émission de CO2, aucune particule fine et aucun bruit pouvant perturber la faune sous-marine. Ce défi technologique et scientifique vise à tester des technologies de pointe dans des conditions extrêmes, anticipant les réseaux énergétiques du futur qui pourraient être utilisés à terre mais aussi à sensibiliser le grand public et les décideurs à la transition énergétique.

L'expédition en Europe du Nord a été marquée par de nombreux temps forts, dont le voyage en août dernier au Spitzberg (dans l'Arctique) en autonomie complète, propulsé uniquement par les énergies renouvelables et l'hydrogène – sans émissions, sans particules fines et sans bruits. Une première mondiale !

Crédit photo : Antoine Drancey

    Energy Observer a reçu le Haut Patronage de M. Emmanuel Macron, Président de la République française, ainsi que le soutien officiel de l'Union européenne, de l'UNESCO et de l'IRENA.

Jérôme Delafosse, chef d'expédition et directeur d'Energy Observer, déclare : « L'Odyssée du futur d'Energy Observer vise à accélérer la transition énergétique par le déploiement des énergies renouvelables et de l'hydrogène vert, ainsi que la mise en œuvre des 17 Objectifs de Développement Durable fixés par les Nations Unies en son Agenda 2030. Cette escale au Svalbard, véritable baromètre du climat mondial avec des températures augmentant 2 à 3 fois plus vite qu'ailleurs, nous a rappelé l'urgence d'agir à l'échelle universelle et de mettre en œuvre les solutions disponibles dès maintenant pour accélérer notre nécessaire mouvement de transition écologique et énergétique. "

La troisième année de navigation touche à sa fin dans la capitale britannique, qui a mis en place une politique ambitieuse pour accompagner la transition énergétique grâce à l'utilisation de l'hydrogène et des énergies renouvelables. La ville abrite également le siège de l'Organisation Maritime Internationale, qui fixe des objectifs de réduction de la vitesse des navires afin de réduire les émissions de CO2 du secteur.

« Londres, dernière escale de notre tournée en Europe du Nord. Que de chemin parcouru ! commente Victorien Erussard, Président, Fondateur et Capitaine d'Energy Observer. « Energy Observer a pu découvrir les nombreuses initiatives déployées par les grandes capitales d'Europe du Nord en matière de transition énergétique et environnementale. Nous avons également réussi une navigation de 5,700 2040 km de Saint-Pétersbourg au Spitzberg dans l'Arctique en totale autonomie ! Un moment symbolique qui rappelle l'urgence d'agir face au changement climatique, particulièrement présent dans cette zone polaire. Nous sommes très heureux d'arriver au Royaume-Uni et de découvrir toutes les initiatives qui sont entreprises ici, comme le tout premier train à hydrogène HydroFLEX, un train prototype qui remplacera les trains diesel pour décarboner le réseau ferroviaire britannique d'ici XNUMX. Et nous sommes honorés d'avoir à la fois l'IRENA et l'OMI présents à cette conférence de presse, chacun jouant un rôle majeur dans la transition énergétique sur terre et en mer.

Au Royaume-Uni, depuis plusieurs années, entreprises privées et pouvoirs publics se sont impliqués dans le développement des énergies renouvelables, et le pays a réduit ses émissions de CO2 de 38 % depuis 1990, mieux que tout autre pays industrialisé. 2019 est annoncée comme l'année où les énergies renouvelables dépasseront pour la première fois les énergies fossiles. Avec l'objectif de porter la part des énergies renouvelables à 80 % d'ici 2030 – dont la moitié d'énergie éolienne offshore – et d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050.

Les ailes OceanWings ont fait leurs preuves, notamment en navigation arctique, car elles optimisent l'apport énergétique du vent (jusqu'à 42%) et économisent l'énergie traditionnellement allouée à la propulsion du bateau, permettant ainsi de produire de l'hydrogène tout en naviguant. L'hydrogène décarboné a un énorme potentiel pour soutenir une transition énergétique durable. La diversité étant source de résilience, le mix énergétique développé sur Energy Observer montre que des alternatives pratiques aux énergies fossiles existent et peuvent être développées à la fois sur terre et en mer. Energy Observer, laboratoire de technologies propres, a mis en place et testé des systèmes performants, et propose des solutions viables pour accélérer la transition énergétique, l'un des plus grands défis du 21ème siècle.

Jérôme Delafosse, Geneviève Van Rossum, Kitack Lim, Francesco La Camera et Victorien Erussard à bord de l'Energy Observer, premier navire à hydrogène au monde, à Londres pour sa 47e escale, la finale en 2019 dans le cadre de son tour du monde de 6 ans. Photo de Lloyd Images/Energy Observer

« Energy Observer montre qu'avec les innovations et les technologies disponibles aujourd'hui, il est possible d'accélérer le développement sobre en carbone pour atteindre nos objectifs climatiques et de développement durable », a déclaré le directeur général de l'IRENA, Francesco La Camera. « L'hydrogène basé sur les énergies renouvelables est très prometteur dans le contexte de la décarbonisation des transports et d'autres secteurs difficiles à électrifier. Ce bateau souligne le fait que la transition énergétique apporte de nouvelles opportunités dans tous les secteurs d'utilisation finale.

M. Kitack Lim, secrétaire général de l'OMI (Organisation maritime internationale), déclare : « L'OMI a adopté une stratégie initiale pour réduire puis éliminer progressivement les émissions de gaz à effet de serre provenant du transport maritime international. La stratégie de l'OMI devrait entraîner une nouvelle révolution de la propulsion pour les navires. Chez IMO, nous adoptons une approche pratique. L'OMI est engagée dans plusieurs grands projets mondiaux, qui réunissent les États membres et l'industrie pour promouvoir l'adoption de nouvelles technologies et le transfert de technologies. La stratégie GES de l'OMI sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre des navires a envoyé un signal clair aux innovateurs que c'est la voie à suivre. Cependant, l'action doit être accélérée si ses objectifs doivent être atteints. »

« L'Energy Observer Team a déjà eu l'occasion de présenter le projet lors du dernier Comité pour la protection du milieu marin (MEPC) à l'OMI », précise Mme Geneviève Van Rossum, ambassadrice de France auprès de l'OMI. « Cet événement aujourd'hui concrétise les choses et confirme la faisabilité d'un transport maritime zéro émission. Ce navire témoigne également de l'engagement politique de la France sur la question de la réduction des émissions de carbone du secteur maritime. Energy Observer est une vitrine technologique du savoir-faire industriel français, et de la dynamique de toutes les entreprises et institutions françaises qui s'engagent dans la transition énergétique. Afin d'atteindre les objectifs de la stratégie de l'OMI, les nouveaux navires devront utiliser ces technologies demain.

Energy Observer mène actuellement une Odyssée pour le Futur qui durera six ans (2017-2022). Pendant ce temps, il visitera 50 pays et fera escale dans 101 ports pour sensibiliser le public aux aspects clés de la transition environnementale, notamment les énergies renouvelables, la biodiversité, la mobilité et l'économie circulaire. Ce tour du monde est mené par Victorien Erussard, fondateur et capitaine, et ambassadeur de France pour les 17 objectifs de développement durable de l'ONU, et Jérôme Delafosse, chef de l'expédition et réalisateur de la série documentaire.

    Energy Observer a reçu le Haut Patronage de M. Emmanuel Macron, Président de la République française, ainsi que le soutien officiel de l'Union européenne, de l'UNESCO et de l'IRENA.

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